Allegro ma non troppo

C’est ici l’histoire d’une transfuge de la littérature qui s’est retrouvée « linguiste » dans les années 1960 quand, sollicités par la pensée structuraliste, beaucoup découvrirent comme une nouveauté ce secteur des sciences humaines.
Un récit, ponctué de doutes et d’enthousiasmes, reprend ce qui fut, dans une aventure commune, un trajet personnel : entrer dans une théorie obscure du langage ; ne rencontrer la langue que sur des chemins malaisés ; contraindre, pour les explorer, une écriture rebelle au métalangage imposé ; enseigner en même temps ce qui doit sans cesse être remis en chantier ; et tenter, malgré tout de faire entendre et partager l’allégresse des découvertes.

 

Claudine Normand développe cette expérience de recherche et d’enseignement dans la deuxième partie de ce livre ; dans la première elle a choisi de présenter d’abord ce qu’elle pense avoir gagné aujourd’hui sur les contraintes du discours  scientifique et les exigences de l’institution : dans la suite de Bouts, brins bribes, petite grammaire du quotidien (Le Pli d., 2002), elle se veut toujours linguiste mais sur des chemins ouverts à l’imprévu. Ce sont des exercices de linguistique douce, comme on le dit des gymnastiques et médecines qui aident à vivre sans brutaliser ; une linguistique vagabonde qui s’autorise à rencontrer la poésie, la musique, les rêves.

Version papier

25,00

Sold Out

ISBN : 9782708011298Publication : novembre 2006Nb. pages : 250Dimensions : 15 x 21 cm

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